Je bus une gorgée de mon whisky, confortablement assis dans ce canapé. Le temps semblait s'être arrêté. Ce n'était pas qu'une impression, c'était réel. L'aiguille de ma montre ne tournait plus. J'étais habitué au phénomène : c'était moi qui le provoquais.
Je regardai les autres à tour de rôle. Ils avaient l'air heureux dans leur vie, ravis d'être là, de faire partie de cette bande d'amis. Ils avaient l'air de bien s'entendre, ils avaient même l'air d'être complices, de partager cette intimité propre aux personnes qui avaient vécu des moments forts. On aurait dit qu'ils s'étaient tous choisis, qu'ils étaient sur la même longueur d'onde, qu'ils avaient tous une bonne raison d'être là et de passer ce bon moment entre amis joyeusement réunis.
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Si la routine est une ligne droite,
je prends la première à gauche. Archives |