Autres poèmes
Textes qui racontent tout en un coup, pensées passagères
Une ville
Un parc Un banc Un homme Un livre Le soleil Un chemin Une femme Des pensées Le vent Un regard Par hasard Un second Par curiosité Un sourire Par envie Un silence Une invitation Timidité Doute Hésitation Risque Audace Une question Une réponse Une voix douce Une voix grave Des rires Un échange Une balade Des arbres Bien-être Légèreté Bonne humeur Simplicité Rêve d'ailleurs Affinité Chaleur Spontanéité Joie au coeur Un aperçu du bonheur Quelques instants Quelques minutes Quelques heures Un après-midi Une journée La nuit Une attente Une suite ? Peut-être Un autre jour Un homme Une femme Un banc Un chemin Deux vies Une rencontre Un partage Un instant Un adieu
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Et le temps passe
Ce n'est pas qu'on oublie Mais on y pense moins souvent Les souvenirs sont fugaces La mémoire est un outil Bien peu performant Qu'à cela ne tienne Ce sont les meilleurs Qui sont conservés Ce n'est pas les morts que ça gêne D'emporter leurs sombres heures De l'autre côté Passée l'arme à gauche Il est pourtant trop tard Pour les glorifier Dernier acte hypocrite Le cercueil les débarrasse De leurs mauvaises actions Je ne contribue pas au rite La vérité, je ne l'efface Ni la ressasse avec déraison La vie est parfois moche Mais on ne peut réécrire l'histoire Ce qui est fait est fait Six pieds sous terre Il n'y a plus de raisons De ne pas faire un peu la fête Je partage donc un verre Quand j'en ai l'occasion Avec mes vieux ancêtres Car la seule trace qu'on laisse Est dans le témoignage De ceux qui nous ont connu Aussi sincères qu'étaient nos proches Vaut mieux soigner son départ Si l'on ne veut pas se faire oublier A ma propre mort, je vous en conjure Point de pleurs vains ni de paroles glorieuses Plutôt rires et festoyades heureuses Que la joie de vivre dure Quand sonnera l'heure de ma grand-messe Finissez donc en mon hommage Tout ce que je n'aurai pas bu Ma poésie me fait vivre
Mais elle ne me fait pas manger Les seules plantes qu'elle fait pousser Sont celles de mon jardin secret Je vends donc mon corps et mon esprit Pour mettre du pain sur ma table Mais mon âme, loin d'ici, N'est pas un objet marchandable. Qu'elle rigole bien du haut de son carré de ciel, A me voir balbutier sur les chemins ! Elle qui connaît certains secrets éternels Mais qui, bien sûr, ne m'en dira rien. Mes mots me rendent heureux Qu'ils soient durs ou tendres Ils sont le reflet de mes yeux Et de ce que je veux bien entendre Ils sont le monde que je me crée Pour échapper à celui-ci Ils sont ma volonté de changer Cette inertie qui nous affaiblit Que peut bien faire un homme Seul face à la société Remplie de traditions et de dogmes Que personne ne veut changer ? Alors je m'enfuis dans mes écrits, C'est tout ce que je sais faire Après tout moi aussi Je peux acheter ma viande pas chère. Croissance sans fin et autres absurdités Déclin d'un système Qui prétend amener le progrès Et que j'appelle schizophrène Quel est donc cet endroit Que j'ai souvent cherché? Où est donc ce chez moi Où enfin je me plairais? Je ne suis plus sûr qu'il existe Alors en attendant J'écris des textes tristes Et me réconforte en l'inventant Faire abstraction d'un monde Qui se complait dans l'imparfait M'évader une seconde Construire une autre réalité Les mots sont puissants Quand on leur donne du sens L'écriture comme un pansement Sur un esprit sans défense Que dire de tous ces gens Qui ne savent plus s'exprimer ? Mais ce n'est pas très important Il y a le juste prix à la télé. Plaisir ou passe-temps Vocation ou bien art ? Je ne suis pas un artisan Mes mots sortent un peu par hasard Parce que je n'ai rien à vendre Ce ne sont que des lettres Il n'y a sûrement rien à comprendre Dans ces phrases sans queue ni tête Si mon corps et mon esprit Sont bien terre à terre Je suis un homme qui réfléchit, Comme tout le monde devrait le faire C'est que mon âme, tout là haut S'ennuie et s'agite Et elle se lassera bientôt De la vie que j'habite Combien en a-t-elle vécues ? Je ne suis qu'un corps parmi d'autres Qu'elle quittera le jour venu Où je ne serais plus qu'un tas d'os. Prolonger d'une seconde Ces instants éphémères Prendre de la distance avec un monde Qui me dépasse et me désespère Mais à la fin du mois Il faut bien payer ses factures Je laisse mon âme loin de moi Tant pis pour l'écriture. |
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J'en dis, des choses. Et des fois ça déborde. Archives |